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La page de la feuille de route 2018/2019


Résumé de notre rdv avec l'UNIOPSS Nov 2018 (panorama de nos chantiers de travail)

voici donc un rapide résumé des sujets abordés qui pourront nous occuper ces prochains temps :


- traiter la question de l’impact social. Depuis notre effort conséquent de décryptage des CIS/SIB jusqu’à l’organisation de la journée « quelles réponses à la marchandisation du secteur social » en janvier 2017, nous n’avons eu de cesse de nous pencher sur ce concept et ses implications. D’où cette idée de continuer en montant une journée lors du 1er semestre 2019 avec notamment l’institut Godin et votre organisation, nous pourrons en reparler si vous le souhaitez sur la base d’une note d’intention que nous comptons rédiger.


- Articuler les enjeux autour de l’impact social et de la notion proche d’utilité sociale. Ce travail autour de l’utilité sociale viserait à participer à l’outillage des associations afin qu’elles s’approprient davantage la notion d’évaluation dans des démarches de progrès. Cela peut rejoindre vos préoccupations autour de la préparation du congrès de Rennes 2020 centré sur les apports singuliers du monde associatif (de la même façon que le dispositif TRANSISCOPE auquel nous avons contribué avec une dizaine d’autres collectif)


- Réfléchir le rôle du mouvement associatif (au sens large, je ne parle pas de l’organisation qui porte ce nom et dont vous êtes membres) dans les enjeux européens et plus précisément ce qu’on peut attendre et proposer pour l’Europe sociale. A ce titre, nous sommes intéressés par le travail que vous initiez autour du manifeste prévu le 1er trimestre 2019 et la rencontre de Strasbourg le 14 mars.


- Avec une collectif comportant 7 autres associations (dont la Cimade, adhérent Uniopss) nous répondons donc actuellement à un appel à projet lancé par un consortium de fondations européennes (dont la Fondation de France également membre) sur la thématique du « rétrécissement de l’espace démocratique et de la place de la société civile », c’est un sujet sur lequel nous aimerions travailler avec vous en écho avec ce que peuvent peut-être vivre certains de vos membres.


- Le devenir de la protection sociale (autrement dit, l’actualité des projets de société axés sur la justice sociale). Vous trouverez à la fin de ce courriel l’extrait de la newsletter récente dans laquelle nous partagions le travail réalisé par la coop des communs avec notamment H. Noguès


Voilà pour le principal, d’autres thèmes ont été abordés hier, je ne les détaille pas ici mais de nombreuses passerelles peuvent être jeter ou consolidé sur ces sujets :

- les enjeux du numérique (nous travaillons notamment avec Framasoft et la Quatradure du net sur ce point.)

- L’articulation entre droits fondamentaux, droits sociaux et droits culturels. Nous participons à la préparation des rencontres Popmind de Rouen les 19, 20 et 21 mars sur ce thème.

- Le séminaire acteurs-chercheurs (avec notamment M. Riot-Sarcey et JL Laville) que nous accueillons dans nos locaux sur « l’actualité de l’émancipation » - voir programme


Je vous laisserai compléter, s’il vous semble que je passe sous silence des points importants de notre discussion hier.


Dernier élément concernant la cotisation annuelle. Nous comprenons tout à fait l’observation de votre CA dont vous vous êtes fait l’écho hier mais nous aimerions donc réfléchir à une solution qui prenne en compte:

- le fait que cette cotisation-plancher ne représente pas pour nous 2/1000ème de nos frais de siège mais plus de 10 % d’un budget total (lequel a été déficitaire de plus de 12 k€ l’année dernière)

- notre fonctionnement basé sur un modèle qui n’est pas celui d’associations proposant des prestations et services mais davantage un petit laboratoire contributif (collaboratoire) d’idées et d’analyses. Avec un atypisme qui consiste à avoir une approche extrêmement transversal et rassemblant avec des acteurs du champ social, des militants associatifs de secteurs extrêmement différents qui n’ont pas forcément l’habitude d’échanger beaucoup entre : solidarité internationale, environnement, culture, éducation, sport.


Est-il possible de proposer « un jeu à somme nul » avec un système d’adhésion réciproque basé sur le même tarif ce qui permettrait de formaliser les choses sans mettre à mal l’économie de notre structure hélas caractérisée par une fragilité problématique.






Groupe de travail « Marchandisation/financiarisation de l’action sociale »