La résistance au phénomène de marchandisation du fait associatif est le combat fondateur, inaugural du CAC depuis sa création en 2010 en réaction à la circulaire Fillon.
Ce travail de résistance a pris, avec le temps, des formes différentes et il a beaucoup contribué à la notoriété du CAC notamment sur la période 2014-début 2017 au moment de l’introduction d’un dispositif nouveau de financiarisation (et donc pas simplement de marchandisation) de l’action associative dans le domaine de l’action sociale : les SIB/CIS (Social Impact Bonds / Contrats à Impact Social).
De nombreuses productions du CAC ont été à ce moment-là remarquées et diffusées (le livret
Quand le social finance les banques et les multinationales mais pas seulement :
Voir ici la page de notre site centralisant la totalité de ces très nombreuses ressources). Elles sont le fruit du travail d’un petit groupe baptisé « groupe social/SIB » avec notamment Iréna Havlicek, Gabrielle Garrigue (collectif avenir éduc’) et Eric Denoyelle (collectif pour une éthique en travail social) comme membres moteurs et stables.
Après le succès de la rencontre
Quelles réponses à la marchandisation du travail social organisée le 13 janvier 2017 à Malakoff, le groupe a peiné a trouvé son « second souffle » et a « calé » devant l’ampleur de la tâche (suivi de l’actualité sur les SIB, poursuite de l’analyse sur le fond, interventions pédagogiques pour expliquer les tenants et aboutissants du processus, etc.) malgré une tentative au 2ème trimestre 2017 d’instaurer d’une réunion régulière, tous les premiers jeudis soir du mois.
A noter qu’un des enjeux identifiés a consisté à
ouvrir le groupe de travail à d’autres acteurs que des professionnels du social pour tenter de comprendre avec une vision transversale comment ce processus se manifeste dans l’action sociale donc mais aussi la culture, l’écologie, les médias, l’accès au droit, la solidarité internationale, etc.