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La première phase de préfiguration du Service National Universel vient de se dérouler dans les 13 départements pilotes. Cette phase s’est adressée à des jeunes qui sont volontaires. Le SNU est un dispositif d’Etat qui concernera, à partir de 2022, 800 000 jeunes, sans dérogation possible. Son coût annuel, estimé à 1,5 Milliard, pourrait en fait être bien supérieur.
Au sein du CNAJEP, les Fédérations « historiques » de l’Éducation Populaire ont décidé d’apporter leur contribution au SNU, une vingtaine d’entre elles signant une convention de partenariat avec le ministère. Elles disent ainsi pouvoir se reconnaître dans les objectifs énoncés, émettant des réserves, notamment dans le caractère obligatoire, ou sur la place laissée aux Associations Jeunesse Éducation Populaire.
Pour leur part, 14 organisations de jeunesse s’opposent dans une tribune publiée en juin 2018 à la mise en place du SNU, mettant en évidence les incohérences et les décalages d’un tel dispositif, craignant qu’il ne réponde davantage à une logique démagogique.
Pour le CAC, le SNU ne peut pas être une réponse pour renforcer la cohésion sociale de la nation. Les associations ne peuvent être le bras armé du gouvernement pour accueillir et faire vivre un dispositif destiné à broyer l'esprit critique. A mille lieues de l’Education populaire et de son idéal d’engagement libre, désintéressé, pour former les citoyens conscients d’une société humaine.
Le CAC s’adresse aux associations citoyennes, aux militants et acteurs du secteur associatif et de l’ESS, pour construire une tribune associative s’opposant à ce dispositif. Toutes vos contributions peuvent nous être adressées au plus tard le vendredi 19 juillet via cette page, donnant vos arguments, vos expériences. Le CAC proposera alors une tribune pour diffusion fin juillet.
- La prise de position du CNAJEP sur le SNU : CONTRIBUTION_SNU_120619.pdf (0.2MB)
Votre position vis à vis du Service National Universel
-
Notre dossier complet qui, regroupe un ensemble de textes, échanges et prises de position.
- et notre communiqué du 1er octobre 2019 SNU__CAC_communiqu_20191001.pdf (0.1MB)
La première phase de préfiguration du Service National Universel vient de se dérouler dans les 13 départements pilotes. Cette phase s’est adressée à des jeunes qui sont volontaires. Le SNU est un dispositif d’Etat qui concernera, à partir de 2022, 800 000 jeunes, sans dérogation possible. Son coût annuel, estimé à 1,5 Milliard, pourrait en fait être bien supérieur.
Au sein du CNAJEP, les Fédérations « historiques » de l’Éducation Populaire ont décidé d’apporter leur contribution au SNU, une vingtaine d’entre elles signant une convention de partenariat avec le ministère. Elles disent ainsi pouvoir se reconnaître dans les objectifs énoncés, émettant des réserves, notamment dans le caractère obligatoire, ou sur la place laissée aux Associations Jeunesse Éducation Populaire.
Pour leur part, 14 organisations de jeunesse s’opposent dans une tribune publiée en juin 2018 à la mise en place du SNU, mettant en évidence les incohérences et les décalages d’un tel dispositif, craignant qu’il ne réponde davantage à une logique démagogique.
Pour le CAC, le SNU ne peut pas être une réponse pour renforcer la cohésion sociale de la nation. Les associations ne peuvent être le bras armé du gouvernement pour accueillir et faire vivre un dispositif destiné à broyer l'esprit critique. A mille lieues de l’Education populaire et de son idéal d’engagement libre, désintéressé, pour former les citoyens conscients d’une société humaine.
Le CAC s’adresse aux associations citoyennes, aux militants et acteurs du secteur associatif et de l’ESS, pour construire une tribune associative s’opposant à ce dispositif. Toutes vos contributions peuvent nous être adressées au plus tard le vendredi 19 juillet via cette page, donnant vos arguments, vos expériences. Le CAC proposera alors une tribune pour diffusion fin juillet.
- La prise de position du CNAJEP sur le SNU : CONTRIBUTION_SNU_120619.pdf (0.2MB)
La personne référente de ce dossier est Gilles Rouby, ne pas hésiter à la contacter pour participer : gilles72@orange.fr
Saisir une fiche : ContributionSnu
Les autres contributions publiques
Association Familles Rurales de Vailly
Association Familles Rurales de Vailly
Nom et prénom
Françoise LEBRUN
Rendre votre avis public
Oui
Vos remarques et contributions
La suppression des emplois aidés a fermé une possibilité aux jeunes et moins jeunes d'ailleurs de participer à la vie sociale de notre pays, en leur proposant de découvrir le monde du travail, le travail en équipe, dans nos associations, l'animation et l'encadrement de jeunes enfants et ados. Une possibilité pour eux d'acquérir des diplômes leur permettant ensuite de trouver un emploi. Jusqu'à la rentrée 2017-18, les associations pouvaient avec l'aide de l'Etat embaucher des personnes en recherche d'emploi et ainsi poursuivre leurs activités indispensables à la vie des communes, des petites communes en particulier.
La mise en place du SNU me paraît bien plus inefficace pour renforcer la cohésion sociale que la remise en place des emplois aidés pour les associations d'Education populaire.
Collectif Camps Colos
Collectif Camps Colos
Nom et prénom
Jean-Michel BOCQUET
Rendre votre avis public
Oui
Vos remarques et contributions
Mes articles sur le sujets :
https://theconversation.com/debat-le-service-national-universel-un-echec-pedagogique-programme-115609
https://theconversation.com/debat-le-service-national-universel-une-colonie-de-vacances-sans-mixite-105362
https://theconversation.com/debat-engagez-vous-engagez-vous-quils-disaient-89994
Plus de nombreux éléments sur mon compte twitter : https://twitter.com/jm_bocquet
Vous dites : "Au sein du CNAJEP, les Fédérations « historiques » de l’Éducation Populaire ont décidé d’apporter leur contribution au SNU", ceci n'est pas vraiment exact, au sein du CNAJEP des fédérations se sont opposés, le débat n'a pas vraiment eu lieu, notamment en raison de désaccord. Le MRJC, les EEuDF, les SGDF (notamment) se sont toujours opposés.
Il faut ajouter que le Forum Français de Jeunesse aussi dénonce depuis plus d'un an ce SNU.
Il y a 6 mois, nous étions peu à lutter contre cette idée, aujourd'hui (les images aidant) beaucoup se rendent compte de l'absurdité de ce projet. Il est nécessaire aujourd'hui de (re)construire des politiques publiques permettant de faire-ensemble, de portée de l'attention au plus vulnérable, de penser une société apaisée et ouverte. Nous n'avons de cesse de rappeler que ce sont les riches, les puissants, les dominants qui s'extrait du commun, qui refuse de changer de mode de vie pour prendre soin des pauvres, des faibles, de la nature, de la planète. Nous avons esquisser des idées pour (re)construire une politique publique de l'enfance et de l'adolescence, il nous faut maintenant construire ensemble, débattre, accepter de changer de posture et permettre aux idées de la jeunesse d'émerger.