COMMENT PARTICIPER ET CONTRIBUER AUX TRAVAUX DU CAC ?


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Foire aux Questions

Les questions les plus fréquentes… et les réponses qu’on peut y apporter


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Le CAC est un COLLECTIF, formalisé en associations depuis quelques années, qui regroupe des actrices et acteurs associatifs soucieux de l’évolution du secteur non-lucratif en France autour d’un objectif : étudier, analyser et partager des réflexions sur tous les éléments des politiques publiques qui impactent le travail quotidien des Associations Citoyennes, c'est à dire les associations, les réseaux, les collectifs qui agissent sur la société pour la transformer. Ces acteurs et actrices peuvent ainsi se nourrir de ces travaux pour enrichir leur propre action… et leurs mobilisations !

En 2023, nous formalisons un « sas d’entrée » car nous avons bien conscience qu’il n’est pas forcément simple d’entrer dans un Collectif fort d’une douzaine d’années d’activisme et de sujets d’interventions foisonnants.
Ce « sas d’entrée » peut être exploré progressivement avec notamment :
• Les « CAC’Accueils » des rdv en visio proposés tous les deuxièmes jeudi du mois sur le temps de la coupure déjeuner durant laquelle nous présentons l’essentiel du CAC (histoire, objectifs, fonctionnement, actualité) et accueillons les nouveaux adhérent.es ou tout simplement des personnes qui souhaitent en savoir plus sur le Collectif.
• Sur la base de ce premier temps d’accueil, l’idéal est d’enchaîner sur des entretiens plus individualisés avec un membre de l’équipe de coordination. Ces rdv se font si l’envie est là et si nous parvenons à en trouver le temps mais c’est clairement la recette idéale pour situer nos centres d’intérêts et préoccupations respectifs et « faire du sur mesure » en terme de transmission d’infos, de ressources.
• L’inscription à la newsletter « L’heure de la sirène » permet d’être régulièrement informé (tous les premiers mercredi du mois à midi, d’où son nom) de l’actualité du CAC et ainsi de « raccrocher les wagons » et participer aux différents rdv proposés, etc.
• Progressivement, la personne nouvelle venue peut ainsi définir son niveau d’implication dans le Collectif et découvrir des outils qu’il va pouvoir s’approprier et notamment la « gare centrale ».

Notre gare centrale est l’endroit où on trouve tout ce qui est utile à connaître pour participer aux projets du CAC.
Quand est la prochaine réunion ? Comment contacter untel ? Où puis-je déposer ma contribution ? Toutes les infos, liens et documents pour les CA et AG, les liens vers nos visio et pads, etc.
Nous le savons bien, toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir…
La notion de « gare centrale » répond à ce besoin : « permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit (lien internet) toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »… Autrement dit, la gare centrale est conçue pour répondre simplement à cette question « où est ce document ? = Dans la gare centrale ».

Oui, il est en cours de constitution. Dans le cadre du « chantier central 2023 » intitulé 2023, pour un Collectif plus collectif, une note d’intention explicite le fonctionnement actuel du CAC et ses pistes d’évolution. Il permet notamment d’avoir une vision complète des différentes instances qui composent le CAC et du rôle qu’elles jouent.

Oui mais c’est mieux de l’être ! Néanmoins, effectivement c’est possible, c’est en partie lié à l’histoire et l’héritage du CAC qui s’est d’abord constitué en collectif informel -association de fait-, avant de devenir une association loi 1901 en bonne et due forme (avec dépôt et déclaration des statuts en préfecture, etc.)
Cette histoire et notre volonté d’être un espace de travail ouvert fait que nous maintenons encore délibérément aujourd’hui cette dimension « collectif » et nous nous refusons de ne travailler qu’avec et pour nos seuls adhérents et adhérentes. Ainsi sans être membre du CAC vous pouvez, à votre guise, participer au CAC mais néanmoins bien sûr si vous souhaitez exprimer votre soutien par une adhésion, grand bien vous fasse !

Probablement beaucoup de choses, votre expérience, vos observations, vos questionnements sont les bienvenus et font qu’il n’y a que des réponses individuelles à cette question.
Toutefois, nous pouvons souligner qu’il y a différents types d’apports et de participation au Collectif avec 2 types d’entrées (qui peuvent se conjuguer) :
• Une entrée thématique, par sujets de prédilection et de préoccupation (marchandisation, liberté associative, lien pouvoirs publics et associations..).
• Une entrée géographique selon votre implantation. En effet, en tant que collectif national, le CAC cherche à être attentif à l’ensemble de ce qui concerne les associations citoyennes où qu’elles soient. Nous avons ainsi une sorte de réseau informel de correspondant.es locaux qui font remonter des informations et en diffusent localement (réunions, mailing, débats, formations…) et ce travail est très précieux.

Oui, il est tout à fait possible de proposer un sujet à traiter, si cela rencontre l’intérêt d’autres personnes nous vous encourageons à avancer bien sûr et nous chercherons à vous faciliter les choses.
Nous tenterons aussi de voir comme cela s’intègre dans le canevas général du travail collectif qui se structure autour de 5 axes thématiques principaux :
• Comprendre et contrer la marchandisation (et financiarisation) des associations
• Co-construire l’action publique (associations et des collectivités publiques)
• Assurer la transition et bifurcation systémique (écologique, sociale, politique, économique...)
• Droits et libertés associatives, lutte contre la répression
• Observation et valorisation des spécificités du secteur associatif

La métaphore la plus évidente pour expliquer ce schéma est celle d’un arbre avec un tronc commun : ce tronc commun c’est la volonté de résister à la marchandisation et l’instrumentalisation du monde associatif pour construire une société plus participative, soutenable, solidaire. Et ce tronc porte ces cinq branches, ces 5 axes :
A partir de ces 5 branches principales, nous avons une ramification d’autres branches, des dossiers qui se rattachent à tel ou tel axe. Dans cette architecture arborescente, nous abordons déjà un grand nombre de sujets mais pas tout, donc il est toujours possible de proposer une greffe pour avoir d’autres branches. L’important c’est que l’arbre fasse des fruits et également que nous parvenions à essaimer !

C’est une responsabilité partagée entre tous les membres. Il y a des temps spécifiques d’orientation durant lesquels ces questions sont traitées :
• les « journées de saison » (journée d’été, automne, hiver, printemps)
• Lors des réunions dites "plénières" et AG ouvertes à tous et toutes
• Lors des conseils d’orientations & conseils d’administrations ouverts
• et évidemment lors de nos réunions de coordination hebdomadaire qui servent à se saisir facilement des actualités « chaudes »
(Pour plus de détail sur les temps forts du Collectif, voir le document « note d’intention 2023, vers un collectif plus collectif »).

Pendant très longtemps, le CAC a fonctionné sans subvention (ou très peu) et donc a pris l’habitude de cultiver une certaine liberté de parole. Le Mouvement Associatif est davantage dans un rôle d’interlocuteur « officiel » et est présent dans des espaces de dialogue très importants avec les pouvoirs publics mais dans lesquels les jeux institutionnels (y compris en interne avec la structuration de son CA) permettent une moindre souplesse et liberté de mouvement. Il y a eu plusieurs phases dans les relations entre le CAC et le Mouvement Associatif, elles ont parfois été un peu tendues et réduites au minimum. Actuellement et depuis quelques années nous sommes en échange permanent et nous trouvons notre complémentarité.

Il est possible de formuler l’objectif du CAC ainsi : être un OPN, un Objet Politique Non Identifié, et plus précisément une sorte de « think tank d’éducation populaire ».
Think tank dans le sens où nous voulons nous revendiquer laboratoires d’idées, de propositions, de revendications…. d’éducation populaire dans le sens où ces idées émanent plutôt d’un savoir associatif, c’est-à-dire d’un savoir issu de la pratique et de l’action associative de terrain. Et ce savoir pour mieux se révéler doit être confronté à d’autres savoirs (d’acteurs et de chercheurs).
Pour cela, nous cherchons donc à être espace de travail appropriable, c’est-à-dire une sorte « d’auberge espagnole » où les associations renforcent leur pouvoir d’agir par la construction et la mise à disposition de ressources qu’elles fabriquent elles-mêmes collectivement. Autrement dit, nous favorisons les possibilités que associations apprennent et de trouvent des solutions par elles-mêmes, avec les autres (ce qui nécessite de rendre accessibles les savoirs et leurs modalités de fabrication).

Cela implique une deuxième spécificité : permettre et penser des modalités et des intensités d’implications différentes dans les travaux collectifs…. Et donc se donner un peu de latitude dans notre rapport au temps (pour rappel, lors d’une de nos universités d’été nous avions mené un atelier titré « appuyer sur pause, c’est politique ! »).
En effet, de plus en plus pressurisé de toute part, nous avons l’impression d’une permanente course contre le temps et il est vital de pouvoir en sortir (comme le dit Edgar Morin « à force de confondre l’urgence et l’essentiel, on en oublie l’urgence de l’essentiel »).
Bref le CAC se propose d’être un espace-temps où on lève la tête du guidon… c’est toujours mieux pour savoir où on va.

Avez-vous d’autres questionnements qui ne trouvent pas réponses dans cette FAQ ? Si oui, grand merci à vous de nous en faire part : contact@associations-citoyennes.net