Comment participer et contribuer aux travaux du CAC ?

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- Imaginons que je sois un simple citoyen, membre ou pas d’une association et sensible aux préoccupations du CAC... et que je découvre ce collectif et l'espace de travail qu'il créé, voici une FAQ pour répondre aux questions qui se posent alors couramment

Le CAC est un COLLECTIF d'associations et de citoyens qui étudie, analyse, et publie des réflexions sur tous les éléments des politiques publiques qui impactent le travail quotidien des Associations Citoyennes, c'est à dire les associations, les réseaux, les collectifs qui agissent sur la société pour la transformer. Ces acteurs peuvent ainsi se nourrir de ces travaux pour enrichir leur propre action.
Oui, le CAC se conçoit comme un espace ouvert et, qui plus est, ouvert en permanence 24 heures sur 24, jours et nuits, à toutes les saisons et par tous les temps (en effet même quand les bureaux sont fermés, on peut toujours venir travailler via cette "gare centrale" sur laquelle vous êtes !)
Il est donc toujours possible de rejoindre cet espace et de participer via deux grandes portes d’entrées :
  • Les thématiques abordées et travaillées au sein du CAC, il y en a probablement au moins une, voire plusieurs, qui font écho à vos propres centres d’intérêt.
  • Votre implantation géographique : de plus en plus des groupes locaux se constituent et il est toujours plus simple de se rencontrer physiquement pour travailler ensemble.
Sur cette année 2018-2019, nous mettons en place des outils pour faciliter l’action collaborative et pour rejoindre le CAC il n’y aura qu’une seule adresse à connaître, une sorte de bureau à ciel ouvert en ligne que nous appelons donc « gare centrale ». Cette « gare centrale » (là même où vous lisez ce message) permet une entrée en douceur dans le projet mais est malgré tout très complète. C’est l’espace unique où tout est rassemblé pour "agir" et "suivre ce qui est fait". C’est un endroit où l’on trouve tout pour choisir ses sujets et son niveau d’implication.
Notre préoccupation est de tenir compte des différents niveaux d’implication.
  • Vous n’avez qu’une heure devant vous ? Pas de problème, on peut en faire des choses en une heure !
  • Vous avez un mois de libre entre deux boulots ? Parlons-en et en fonction de vos intérêts, nous pourrons avancer des chantiers ces 4 prochaines semaines !
  • Vous venez d’être à la retraite et vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir faire ces 10, 15 prochaines années ? Parlons-en également et nous vous mettrons sur des chantiers de long terme !
Nous avons le souci de rendre possible des investissements diversifiés et de faciliter toutes sortes d’engagements, ça peut être une implication pérenne comme une implication délimitée dans le temps sur les 6 prochains mois par exemple (6 mois c'est justement le temps qui nous sépare de notre prochaine université d'été, ça vous intéresse de venir la préparer avec nous ? Welcome !).
Concrètement on se parle ! On se rencontre, on prend un café, on s’appelle si on est loin mais l’idée est que l’équipe de deux permanents du CAC prend le temps d’échanger avec ceux qui veulent en savoir plus. Ce temps est indispensable, il permet d’avoir un éclairage sur les travaux en cours, l’histoire du Collectif, ses orientations et leurs traductions en chantiers opérationnels. Ces échanges permettent aussi bien sûr d’identifier les centres d’intérêts des personnes intéressées pour participer au Collectif/CAC. C’est un moment privilégié pour cerner les sujets de prédilection, les savoirs particuliers, les envies spécifiques (creuser tel ou tel sujet, en découvrir tel autre, etc)… Ensuite, on propose tout simplement de découvrir tel groupe de travail, de rejoindre tel chantier en cours et le parcours se construit assez naturellement.
Oui, bien sûr ! Il existe déjà une sorte de canevas de base, un socle au travail du CAC avec une répartition des différents dossiers en 5 axes principaux.
Le plus simple est d’imaginer ça comme un arbre avec un tronc commun : ce tronc commun c’est la volonté de résister à la marchandisation et l’instrumentalisation du monde associatif pour construire une société plus participative, soutenable, solidaire. Ce tronc porte cinq branches, les 5 axes :
  • Transitions (écologique, sociale, politique, économique...)
  • Financements publics et emplois
  • Droits et libertés associatives
  • Marchandisation (et financiarisation) de l’action associative
  • Associations et politiques publiques, collectivités

A partir de ces 5 branches principales, nous avons une ramification d’autres branches, des dossiers qui se rattachent à tel ou tel axe. Dans cette architecture, nous abordons déjà un grand nombre de sujets mais pas tout, donc il est toujours possible de proposer une greffe pour avoir d’autres branches. L’important c’est que l’arbre fasse des fruits et également que nous parvenions à essaimer !
C’est une responsabilité partagée entre tous les membres. Il y a des temps spécifiques d’orientation durant lesquels ces questions sont traitées :
  • lors des réunions dites "plénières" et AG ouvertes à tous d’une part.
  • d’autre part, lors des CA toujours ouverts (au moins un par trimestre)
  • enfin, nous avons un groupe d’une petite centaine de personnes, appelé " groupe de veille", qui agit comme un « CA élargi ». Il est constitué avec des gens souvent assez experts sur des secteurs particuliers et ce groupe est régulièrement sollicité pour définir les prises de position politique du CAC et ces prises de position sont aussi des moments où l’on s’interroge sur la cohérence et les priorités de nos actions.
Pendant très longtemps, le CAC a fonctionné sans subvention (ou très peu) et donc a pris l’habitude de cultiver une certaine liberté de parole. Le Mouvement Associatif est davantage dans un rôle d’interlocuteur « officiel » et est présent dans des espaces de dialogue très importants avec les pouvoirs publics mais dans lesquels les jeux institutionnels (y compris en interne avec la structuration de son CA) permettent une moindre souplesse et liberté de mouvement. Il y a eu plusieurs phases dans les relations entre le CAC et le Mouvement Associatif, actuellement et depuis quelques années nous sommes en échange permanent et nous trouvons relativement vite notre complémentarité.
Cette recherche de souplesse permanente va de pair également avec ce que l’on disait tout à l’heure : notre volonté d’être une structure ouverte. Cela signifie que nous sommes un espace de travail appropriable, c’est-à-dire une sorte « d’auberge espagnole » où les associations renforcent leur pouvoir d’agir par la construction et la mise à disposition de ressources qu’elles fabriquent elles-même collectivement. Autrement dit, nous sommes une structure d’éducation populaire dont l'objet est de permettre aux associations d'apprendre et de trouver des solutions par elles-mêmes, avec les autres (ce qui implique un effort quotidien sur les méthodes pour rendre accessibles les savoirs et leurs modalités de fabrication).
Des espaces comme le notre paraissent d’autant plus vitaux que nous sommes pressurisés de toute part, que cette pression se manifeste par une course contre le temps et qu’il est vital de pouvoir en sortir de temps à temps (comme le dit Edgar Morin « à force de confondre l’urgence et l’essentiel, on en oublie l’urgence de l’essentiel »).
  • par mail : jean-baptiste@associations-citoyennes.net ou isabelle@associations-citoyennes.net
  • par téléphone : 01 48 07 86 16

Avec le CAC, il s’agit de lever le nez du guidon, c’est quand même mieux pour savoir où on va !


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